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POÈME D’hier
BAUDELAIRE Charles
1821 – 1867
A UNE
PASSANTE
La rue assourdissante autour de moi hurlait,
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant , balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide ou germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit ! – fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrais je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut être !
Car j’ignore ou tu fuis, tu ne sais ou je vais,
O toi que j’eusse aimée, O toi qui le savais !
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C
12-06-2012
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TRUITES
AUX AMANDES
Temps de préparation: 10 minutes
Cuisson : 20 minutes
Pour 04 personnes
4 Truites.
50g de beurre.
50g amandes effilées.
2 citrons.
Sel et poivre.
Les truites étant vidées par les ouies,
Essuyez les soigneusement.
Prenez une grande poêle
Et mettez y le beurre à fondre.
Quand le beurre est blond,
Déposez délicatement les truites
Dans le beurre
Et laissez cuire à feu moyen.
Remuez fréquemment la poêle
Pour que les poissons n’attachent pas.
Après dix minutes de cuisson,
Retournez soigneusement chaque poisson
En prenant soin de ne pas abîmer la peau.
Laissez cuire dix minutes de l’autre coté,
Salez et poivrez.
Ajoutez le jus d’un citron.
Dressez les poissons
Sur le plat de service chauffé.
Faites alors dorer les amandes
Et versez les sur les truites.
Choisir de préférence
De la truite d’eau vive
Bien supérieure a celle d’élevage.
Bonne dégustation
03-04-2012
03-04-2012
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TOUS POUR UN
UN POUR TOUS
L'UNION FAIT LA FORCE
L'UNION FAIT LA FORCE
Marie de BRABANT
POÈME D’HIER
1540 – 1610
FILLE DE
PRINCE…
Fille de prince excellente,
Combien est nette la plante
De tes pieds nets et polis
Dans ta chaussure jolie!
Quel est le joyau bien fait
De main d’un ouvrier parfait,
Plein de riches entaillures?
Tel est le tour façonné
De tes cuisses rond tourné
Avec tes belles jointures.
Combien est une tasse ronde
Qui toute en liqueur abonde
Faite d’ouvrage subtil?
Tel est ton petit nombril.
Et ton ventre proprement
Semble un monceau de froment
Duquel la plante est bordée
De beaux lis resplendissants,
Tout à l’entour blanchissants
Et d’une odeur embaumée.
Tes tétons sur ton corsage
Son de la biche sauvage,
Pareils aux petits gémeaux
Tant ils sont polis et beaux…
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975J-G-R-C-
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