-
POÈME D’hier
...............
BERTHELOT
.... - ….
Début XVIIe siècle
JE VOUS DEMANDE
UN DON...
Je vous demande un don, mais là! permettez moy,
Que sans vous offensez je vous le puisse dire;
Vous scavez bien que c'est d'un amoureux martyre,
Relevez moy de peur, allegez mon esmoy.
C'est trop tarder, il faut que je parle une fois,
Tant plus je tais mon mal, tant plus mon mal empire ;
Je vous demande donc ce qu'un amant désire,
Et garde en demandant l'honneur que je vous dois.
Mais quoy, ma douce vie, il me semble, à vous voir,
Que votre esprit se masque et feint de ne scavoir
Ce que vous connaissez, mesme de votre enfance?
Las ! Si je vous le dis, vous vous offenserez,
Mais si nous le faisons, je scay que vous direz
Qu'on ne vous fit jamais une plus douce offense.
Diffusion François BEAUVAL
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
11 commentaires -
SALADE
DE FRAISES
A L'ESTRAGON
Temps de préparation: 15 minutes
Pour: 04 personnes
- 500g de fraises.
- 2 branches d'estragon.
- 2 cuillères à soupe de vinaigre balsabique.
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive.
- 3 cuillères à soupe de sucre glace.
a) - Lavez les fraises
sans les équeuter.
Egouttez les
et coupez les en lamelles.
Disposez les dans des coupes.
Lavez, séchez
et effeuillez l'estragon.
Répartissez
les dans les coupes.
b) Dans une petite casserole,
faites réduire de moitié
le vinaigre balsamique.
Hors du feu,
en remuant avec
une cuillere en bois,
incorporez l'huile d'olive,
puis le sucre glace.
Mélangez vivevement.
Versez aussitôt
sur les fraises.
Bon appétit
18 commentaires -
POÈME D’hier
Arthur
RIMBAUD
1854 – 1891
ROMAN
I
On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans.
Un beau soir,_ foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants!_
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin.
L'air est parfois si doux qu'on ferme la paupière.
Le vent chargé de bruits_ la ville n'est pas loin_
A des parfums de vigne et des parfums de bière.
II
Voila qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche.
Nuit de juin ! Dix sept ans !... On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte la tête.
On divague; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là comme une petite bête.
III
Le cœur fou robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté pale d'un réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants
Sous l'ombre de faux col effrayant de son père.
Et comme elle vous trouve immensément naïf.
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne alerte et d'un mouvement vif.
Sur vos lèvres, alors meurent les cavatines.
IV
Vous êtes amoureux, loué jusqu'au mois d’août.
Vous êtes amoureux, vos sonnets le font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût!
_ Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire.
Ce soir là, vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
FESTIVAL PHOTO
DE LA GACILLY 56200
LA 17 e EDITION CONFIRMEE
DEBUT RETARDE
MAIS ASSURE
Parrallèlement,
«les laboratoires sont à l'arret,
avec des équipes en chomages partiels,
en difficulté d'approvisionnement
en matière première».
Ce qui fait que le montage
des expositions seront perturbé.
«Nous le ferons dès que nous pourrons.
Nous n'annonçons donc pas de date d'ouverture officielle,
qui sera probablement décalée dans le temps»
Par rapport aux années précédentes,
l'affaire de quelques jours tout au plus.
«Mais le festival
sera bien là cet été.
On s'engage à faire réver!»
extrait d'un article DU 08/04 n° 2306
du journal Les Infos REDON - PLOERMEL
10 commentaires