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Par 56 J-G-R-C 77 le 31 Mai 2020 à 05:31
POÈME D’hier
Guillaume
APOLLINAIRE
1880 - 1918
LE PONT
MIRABEAU
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les nuits
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
FESTIVAL PHOTO
LA GACILLY
17 ème éDITION
FESTIVAL PHOTO
DU *
15 JUILLET
AU
30 SEPTEMBRE
2020
VIVA LATINA !
https://www.festivalphoto-lagacilly.com/annees/2020
Chaque été, *de juin à septembre,
le village breton de La Gacilly
s’ouvre à l’art passant
et transforme ses jardins,
venelles et ruelles
en galeries naturelles dédiées
à la photographie.
En 2019, 300000 visiteurs
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la trentaine d’expositions
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photographes contemporains.
PENDANT CETTE PERIODE
DU 01 JUIN AU 15 JUILLET
RETOUR SUR
LES ANCIENNES EDITIONS
8 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 24 Mai 2020 à 02:58
POÈME D’hier
VERLAINE
1844 - 1896
lassitude
De la douceur, de la douceur, de la douceur!
Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.
Même au fort du déduit parfois, vois tu l'amante
Doit avoir l'abandon paisible de la soeur.
Sois langoureuse , fais ta caresse endormante,
Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur.
Va l'étreinte jalouse et le spasme obsesseur
Ne valent pas un long baiser, même qui mente!
Mais dans ton cher cœur d'or, me dis tu, mon enfant
La fauve passion va sonnant l'olifant!...
Laisse la trompetter à son aise, la gueuse!
Met ton front sur mon front et ta main dans ma main
Et fais moi des serments que tu rompras demain,
Et pleurons jusqu'au jour, o petite fougueuse!
Diffusion François BEAUVAL
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
9 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 17 Mai 2020 à 05:30
POÈME D’hier
Suzanne
DRET
0000 – 0000
TU SERAS LA...
- Tu seras là si près que mon désir
S'éblouira de toi comme d'un songe
Que rien ne lie et que rien ne prolonge,
Qu'un mouvement ferait s'évanouir.
Nous serons là, si près que nos haleines
Nous verseront ce vertige de chair
Si longuement oublié, dont hier
Nous implorions la douceur et les chaînes.
Nous serons là, si près que les élans
Du sang n'auront sur nos tempes unies
Qu'un battement aux chaudes harmonies,
Qu' un battement, jusqu'au fond de nos flancs.
Nous serons là, si près que les souffrances
Nous sembleront des cauchemars défunts
Qu'on a couché parmi d'acres parfums.
Nous serons là, pleurant nos délivrances...
Mais pas un mot, pas un geste, un regard
Ne nous feront avancer la minute
Où nous devron glisser, sans plus de lutte,
Au bonheur tant prié, rendu si tard...
Et nous pourrons_ prêts au don de nous mêmes
Que le désir sait garder en suspens
Pour nous sentir de volupté tremblants_
Enfin mourir en nous,O toi qui m'aimes!
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
11 commentaires
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