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    POÈME D’hier







    Guillaume







    APOLLINAIRE









    1880 - 1918



     

     





    LE PONT



    MIRABEAU

     











    Sous le pont Mirabeau coule la Seine





    Et nos amours





    Faut il qu'il m'en souvienne





    La joie venait toujours après la peine.











    Vienne la nuit sonne l'heure





    Les jours s'en vont je demeure











    Les mains dans les mains restons face à face





    Tandis que sous





    Le pont de nos bras passe





    Des éternels regards l'onde si lasse











    Vienne la nuit sonne l'heure





    Les jours s'en vont je demeure











    L'amour s'en va comme cette eau courante





    L'amour s'en va





    Comme la vie est lente





    Et comme l'espérance est violente











    Vienne la nuit sonne l'heure





    Les jours s'en vont je demeure











    Passent les jours et passent les nuits





    Ni temps passé





    Ni les amours reviennent





    Sous le pont Mirabeau coule la Seine











    Vienne la nuit sonne l'heure





    Les jours s'en vont je demeure























    Diffusion François Beauval



    1ér trimestre 1975

















     

    J-G-R-C-





     

     







     

     

     

     

     

     

     

     

    FESTIVAL PHOTO 

     LA GACILLY 

     

     

     

     

     



    17 ème éDITION

    FESTIVAL PHOTO

    DU *

    15 JUILLET

     AU 

    30 SEPTEMBRE

     2020

    VIVA LATINA !

     https://www.festivalphoto-lagacilly.com/annees/2020

     

    Chaque été, *de juin à septembre,

    le village breton de La Gacilly

    s’ouvre à l’art passant

    et transforme ses jardins,

    venelles et ruelles

    en galeries naturelles dédiées

    à la photographie.

     

    En 2019, 300000 visiteurs

    sont venus découvrir

    la trentaine d’expositions

    et plus de 1000 photos signées

    par les plus grands

    photographes contemporains.

     

    PENDANT CETTE PERIODE

     

    DU 01 JUIN AU 15 JUILLET

     

    RETOUR SUR

     

    LES ANCIENNES EDITIONS

     

     

     

    EXPOSITION PHOTO 2013 LA GACILLY 56:   R D 13/05/2020   D   04/07/2013

     

     

     

     

    EXPOSITION PHOTO 2014 LA GACILLY 56 OUVERTURE OFFICIELLE 31/05/2014

     

     

      


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    POÈME D’hier









    VERLAINE









    1844 - 1896









    lassitude















    De la douceur, de la douceur, de la douceur!

    Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.

    Même au fort du déduit parfois, vois tu l'amante

    Doit avoir l'abandon paisible de la soeur.







    Sois langoureuse , fais ta caresse endormante,

    Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur.

    Va l'étreinte jalouse et le spasme obsesseur

    Ne valent pas un long baiser, même qui mente!







    Mais dans ton cher cœur d'or, me dis tu, mon enfant

    La fauve passion va sonnant l'olifant!...

    Laisse la trompetter à son aise, la gueuse!







    Met ton front sur mon front et ta main dans ma main

    Et fais moi des serments que tu rompras demain,

    Et pleurons jusqu'au jour, o petite fougueuse!















    Diffusion François BEAUVAL



    1ér trimestre 1975









    J-G-R-C-













      

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • POÈME D’hier











    Suzanne





    DRET





    0000 – 0000























    TU SERAS LA...

















    - Tu seras là si près que mon désir



    S'éblouira de toi comme d'un songe



    Que rien ne lie et que rien ne prolonge,



    Qu'un mouvement ferait s'évanouir.





    Nous serons là, si près que nos haleines



    Nous verseront ce vertige de chair



    Si longuement oublié, dont hier



    Nous implorions la douceur et les chaînes.





    Nous serons là, si près que les élans



    Du sang n'auront sur nos tempes unies



    Qu'un battement aux chaudes harmonies,



    Qu' un battement, jusqu'au fond de nos flancs.





    Nous serons là, si près que les souffrances



    Nous sembleront des cauchemars défunts



    Qu'on a couché parmi d'acres parfums.



    Nous serons là, pleurant nos délivrances...





    Mais pas un mot, pas un geste, un regard



    Ne nous feront avancer la minute



    Où nous devron glisser, sans plus de lutte,



    Au bonheur tant prié, rendu si tard...





    Et nous pourrons_ prêts au don de nous mêmes



    Que le désir sait garder en suspens



    Pour nous sentir de volupté tremblants_



    Enfin mourir en nous,O toi qui m'aimes!



























    Diffusion François Beauval



    1ér trimestre 1975











    J-G-R-C-

























     




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