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Par 56 J-G-R-C 77 le 5 Janvier 2022 à 09:05
POÈME D’hier
HELENE VACARESCO
1866 – 1947
IL PASSA
Il passa ! J’aurai du sans doute
Ne point paraître en son chemin ;
Mais ma maison est sur sa route,
Et j’avais des fleurs dans la main.
Il parla : j’aurai du peut être
Ne point m’enivrer de sa voix ;
Mais l’aube emplissait ma fenêtre,
Il faisait avril dans les bois.
Il m’aima : j’aurai du sans doute
N’avoir pas l’amour aussi prompt ;
Mais, hélas ! Quand le cœur écoute,
C’est toujours le cœur qui répond.
Il partit : je devrais peut être
Ne plus l’attendre et le vouloir ;
Mais demain l’avril va paraître,
Et, sans lui, le ciel sera noir.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-CRD 19/01/2016 D 13-01-2012
28 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 5 Août 2021 à 00:02
vous retrouverez le poème sur
http://56meldix77.eklablog.com/
le 05 AOUT 2021
POÈME D’hier
GILBERT
1750 – 1780
LES CHARMES
DES BOIS...
Que j'aime ces bois solitaires!
Aux bois se plaisrent les amants;
Les nymphes y sont moins sévères,
Et les bergers plus plus éloquents.
Les gazons, l'ombre et le silence
Inspirent les tendres aveux;
L'amour est aux bois sans défense;
C'est au bois qu'il fait des heureux.
O vous qui, pleurant sur vos chaînes,
Sans espoir servez sous ses lois,
Pour attendrir vos inhumaines,
Tachez de les conduire aux bois!
Venez au bois, beautés volages;
Ici les amours sont discrets;
Vos sœurs visitent les ombrages,
Les grâces aiment les forets.
Que ne puis je, aimable Glycère,
M'y perdre avec vous quelques fois!
Avec la beauté qu'on préfère
Il est si doux d'aller au bois!
Un jour j'y rencontrai Thémire,
Belle comme un printemps heureux:
Que son amant, ou le zéphire
Avait dénoué ses cheveux.
Je ne sais point quel doux mystère
Ce galant désordre annonçait:
Mais Lycas suivait la bergère,
Et la bergère rougissait.
Doucement je l'entendis même
Dire au berger plus d'une fois:
O mon bonheur! O toi que j'aime!
Allons toujours ensemble au bois.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
D 03/07/2017 R D 05-08-2021
16 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 27 Avril 2021 à 00:06
POÈME D’hier
Danielle
HEMMERT
0000 – 0000
TA VOIX
AUSSI...
Ta voix, ta voix aussi libère quelque songe
Dormant sans méfiance aux replis de ma chair.
Légère, elle m’engraine aux confins du désert
Où rien n'est plus que le sable doré qui ronge.
Riant d'amour, baigneuse avide, je m’y plonge!
Le sable est chaud. Plus encor brûle mon enfer!
J'écoute dans mon sang le terrible concert
Et ma vie au delà de ma vie se prolonge!
Ah! ta voix sur mon corps glisse comme des mains!
Elle me laisse au seuil de désirs surhumains...
Mes yeux sont clos sous le bandeau léger du rêve,
Et le vent du désert peut passer sur mon corps :
Je ne sais que la voix qui sombre et qui s'élève
Et plaque sur ma chair d'ineffables accords !...
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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