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    POÈME D’hier

     

     

     

    KAHN  Gustave

     

     

     

    1859 – 1936

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LIED

     

     

     

     

     

    Le bonheur vient comme son rodeur,

    On est morne, on laisse passer.

    On parle de l’ancien malheur,

    Et c’est fini de l’aube claire.

     

     

    Le malheur glisse de son repaire,

    On est enlacé près du foyer doux,

    On n’entend pas ses flous

    Et c’est fini de l’été clair

     

     

    Et puis plus rien ne vient jamais,

    On attend devant sa porte :

    Des indifférents entrent, sortent,

    Et c’est fini de la vie claire.

     

     

    Oh ! Belle ! Gardons nos mains unies,

    Tant d’êtres pleurent sur les genoux,

    Gardons une seule âme en nous,

    Notre joie claire.

     

     

     

     

     

     

    Diffusion François Beauval

    1ér trimestre 1975

     

     

     

     

    Collection poèmes amoureux
    J-G-R-C

     

     

     

     

    01-03-2012

     


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    DORAT  J'AI DES MŒURS  R D  10-10-2022   D  07/03/2016

     

     

     

     

    le menu du repas offert par

     

    la ville de la gacilly

     

    a ses ainés de plus de 70 ans

     

     

     

    « plus de 300 anciens

     

    sur 500 ont participes

     

     

    avec le soleil a l'exterieur

     

    comme dans le cœur de chacun

     

    et pour terminer chaque 

     

    participant a reçu un parfum "

     

     

     



     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    POÈME D’hier

     

     

     

    DORAT

     

     

     

    1734 - 1780

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’AI DES MOEURS

     

     

     

     

     

    Oui, quoiqu’au siècle dix huitième,

    J’ai des mœurs, j’ose m’en vanter.

    Je sais chérir et respecter

    La femme de l’ami qui m’aime.

     

     

    Si sa fille a de la beauté,

    C’est une rose que j’envie ;

    Mais la rose est en sûreté

    Quand l’amitié me la confie.

     

     

    Apres quelques faibles soupirs,

    Je me fais une jouissance

    De sacrifier mes désirs ;

    Et ne veux pas que mes plaisirs

    Coûtent les pleurs de l’innocence.

     

     

    Mais il est des femmes de bien,

    Femmes, qui plus est, d’importance

    (Et, dieu merci, sans conséquence),

    Qui, pour peu qu’on ait un maintien,

    Vous traitent avec indulgence,

    Et vous dégagent du lien

    D’une gothique bienséance.

     

     

    De ces dames là, j’en conviens,

    J’use ou j’abuse en conscience

    Sans jamais me reprocher rien ;

    Le mari même m’en dispense.

     

     

    Je sais trop ce que l’on leur doit

    Pour me permettre un sot scrupule ;

    C’est une bague qui circule

    Et que chacun met à son doigt.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Diffusion François Beauval

    1ér trimestre 1975

     

    J G R C

     

     

     

     

     

     

     13-02-2012


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  • POÈME D’hier











    Angot



    de



    L'EPERONNIERE









    XVIIe siècle



























    SUR LE CUL





    D'UNE





    DAMOISELLE

















    Beau cul de marbre vif dont l'amour fet sa gloire,



    Cul dont les doux regards sont d'attirès ambellis,



    Vcul qui par de sur tout oblige mes écrits,



    De sacrer vos honeurs au temple de mémoire,









    Cul qui sur tous les culs remporte la victoire,



    Cul qui passe en blancheur et la rose et les lis,



    Cul de qui le mérite oblige mes écrits.



    De sacrer vos honeurs au temple de mémoire.









    Tbeau cul, bien que tant d'heur se marque assés en vous,



    Ce n'est pas le sujet qui fait qu'aux yeux de tous



    J'étale en ces écrits vos beautés que j'admire;









    Mais sur tout je vous aime, o beau cul tout divin,



    Pour estre le plus proche et l'unique voisin



    De ce doux paradis où l'amour se retire.























    Diffusion François Beauval



    1ér trimestre 1975







    J-G-R-C-





























     




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