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Par 56 J-G-R-C 77 le 13 Octobre 2022 à 04:24
POÈME D’hier
KAHN Gustave
1859 – 1936
LIED
Le bonheur vient comme son rodeur,
On est morne, on laisse passer.
On parle de l’ancien malheur,
Et c’est fini de l’aube claire.
Le malheur glisse de son repaire,
On est enlacé près du foyer doux,
On n’entend pas ses flous
Et c’est fini de l’été clair
Et puis plus rien ne vient jamais,
On attend devant sa porte :
Des indifférents entrent, sortent,
Et c’est fini de la vie claire.
Oh ! Belle ! Gardons nos mains unies,
Tant d’êtres pleurent sur les genoux,
Gardons une seule âme en nous,
Notre joie claire.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
Collection poèmes amoureux
J-G-R-C01-03-2012
25 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 10 Octobre 2022 à 05:31
le menu du repas offert par
la ville de la gacilly
a ses ainés de plus de 70 ans
« plus de 300 anciens
sur 500 ont participes
avec le soleil a l'exterieur
comme dans le cœur de chacun
et pour terminer chaque
participant a reçu un parfum "
POÈME D’hier
DORAT
1734 - 1780
J’AI DES MOEURS
Oui, quoiqu’au siècle dix huitième,
J’ai des mœurs, j’ose m’en vanter.
Je sais chérir et respecter
La femme de l’ami qui m’aime.
Si sa fille a de la beauté,
C’est une rose que j’envie ;
Mais la rose est en sûreté
Quand l’amitié me la confie.
Apres quelques faibles soupirs,
Je me fais une jouissance
De sacrifier mes désirs ;
Et ne veux pas que mes plaisirs
Coûtent les pleurs de l’innocence.
Mais il est des femmes de bien,
Femmes, qui plus est, d’importance
(Et, dieu merci, sans conséquence),
Qui, pour peu qu’on ait un maintien,
Vous traitent avec indulgence,
Et vous dégagent du lien
D’une gothique bienséance.
De ces dames là, j’en conviens,
J’use ou j’abuse en conscience
Sans jamais me reprocher rien ;
Le mari même m’en dispense.
Je sais trop ce que l’on leur doit
Pour me permettre un sot scrupule ;
C’est une bague qui circule
Et que chacun met à son doigt.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J G R C
13-02-2012
24 commentaires -
Par 56 J-G-R-C 77 le 31 Août 2022 à 06:02
POÈME D’hier
Angot
de
L'EPERONNIERE
XVIIe siècle
SUR LE CUL
D'UNE
DAMOISELLE
Beau cul de marbre vif dont l'amour fet sa gloire,
Cul dont les doux regards sont d'attirès ambellis,
Vcul qui par de sur tout oblige mes écrits,
De sacrer vos honeurs au temple de mémoire,
Cul qui sur tous les culs remporte la victoire,
Cul qui passe en blancheur et la rose et les lis,
Cul de qui le mérite oblige mes écrits.
De sacrer vos honeurs au temple de mémoire.
Tbeau cul, bien que tant d'heur se marque assés en vous,
Ce n'est pas le sujet qui fait qu'aux yeux de tous
J'étale en ces écrits vos beautés que j'admire;
Mais sur tout je vous aime, o beau cul tout divin,
Pour estre le plus proche et l'unique voisin
De ce doux paradis où l'amour se retire.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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