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PIERRE DE RONSARD: QUAND AU LIT NOUS SERONS D 13/11/2017
POÈME D’hier
Pierre de
RONSARD
1524 - 1585
QUAND AU LIT
NOUS SERONS…
Quand au temple nous serons
Agenouillés, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui pour louer Dieu
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de l’église.
Mais quand au lit nous serons
Entrelacés, nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pratiquent, folâtrement
Dans les draps cent mignardises.
Pourquoi donque, quand je veux
Que mordre tes beaux cheveux,
Ou baiser la bouche aimée,
Ou toucher à ton bon sein,
Contrefais tu la nonnain
Dedans un cloître enfermée ?
Pour qui gardes tu tes yeux
Et ton sein délicieux,
Ton front, ta lèvre jumelle ?
En veux tu baiser Pluton
Là bas, après que Charon
T’aura mise en sa nacelle ?
Après ton dernier trépas ;
Grêle, tu n’auras là bas
Qu’une bouchette blêmie ;
Et quand mort je te verrais
Aux ombres je n’avou’rais
Que jadis tu fus m’amie.
Ton test n’aura plus de peau
Ni ton visage si beau
N’aura veines ni artères :
Tu n’auras plus que les dents
Telles qu’on les voit dedans
Les têtes de cimetières.
Donque tandis que tu vis,
Change, maîtresse d’avis,
Et ne m’épargne ta bouche.
Incontinent tu mourras,
Lors tu te repentiras
De m’avoir été farouche.
Ah, je meurs ! Ah, baise moi !
Ah, Maîtresse, approche toi !
Tu fuis comme un faon qui tremble.
Au moins souffre que ma main
S’ébatte un peu dans ton sein,
Ou plus bas, si bon te semble.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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Commentaires
pour l'olivier si je râle c'est qu'il fut arraché par le passage de la grosse grue aujourd'hui la Mairie envois un professionnel , il sera coupé proprement et on colmatera sa blessure !!!!! ( toute la rue est allé à la mairie hihihi) Cet olivier nous fut offert par L'Espagne en l'an 2000 vieux de 400 ans c'est la fierté de notre rue alors!!!!!! on y tiens comme à la prunelle de nos yeux Hier un temps doux promenade et café en terrasse !!! bonne journée big bises
Bonjour Joel merci pour ton gentil message qui ma fait grand plaisir de te lire a nouveau.c'est avec un beau soleil que je passe te souhaité une agréable journée a toi aussi .Bisous amitie Thalia
Bonjour Joël,
Les jours se suivent mais les températures ne se ressemblent pas !
Nous avons perdu une bonne dizaine de degrés en deux jours
et ça se ressent clairement, tout ça lié au coup de froid.
Je te souhaite une bonne journée
Amitiés
BONJOUR JOËL
Toi qui es toujours Fidèle à mon blog .
Toi qui a une énorme Générosité
Je suis fière d'être ton amie
Même si cette Amitié n'est que virtuelle
Tu as pris une énorme place dans mon quotidien
Je te souhaite une Bonne JournéeJe ne sais si c'est le vent de fou qui a soufflé toute la journée et toute la nuit mais mamiecerise a dormi de 21 h 30 à 8 h ce matin j'ai du regarder deux fois mon reveil !!!il y a des lustres que cela ne m'était pas arrivé , normalement 5 h je suis devant mon petit -déjeuner hihihihihi De plus les travaux ont commencé dans ma rue , le bip bip des camions qui reculent toute la journée , une grue énorme devant mes fenêtres ,ça promet Il faut en passer par la si on veut que tout soit beau !!! bon mardi bisettes sous un ciel bien bleu Bon courage pour tes visites chez le docteur
Bonjour Joël,
La goutte froide perdurera ce mardi sur le pays.
Les averses sont fréquentes avec des températures trop fraîches.
Je te souhaite de bonnes nouvelles et une bonne santé.
Amitiés
Bonjour mon cher Meldix
J'aime beaucoup cette jolie poésie que je redécouvre avec grand plaisir.
Merci du partage et de ton gentil passage.
J’ai l’âme poétique ce jour et c’est avec ce beau poème que je viens te souhaiter une belle journée ensoleillée, car chez moi le temps est gris et humide, mais dame nature est ravie.
Je t’envoie une envolée de gros bisous d’amitié.
Vieux Jardins
Jules Breton
Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies
Que visite le merle à l’arrière-saison ;
Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison
Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise,
Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;
Où des touffes de buis d’âge immémorial
Répandent leur parfum austère et cordial ;
Où la vieillesse rend les groseilliers avares ;
Jardinets mesurant à peine quelques ares,
Mais si pleins de verdeurs et de destructions
Qu’on y suivrait le fil des générations;
Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,
Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ;
Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants
Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents
Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte
Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –
D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil,
Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?
Cher Joël,
J'aime bien Ronsard, en voilà un qui aimait la vie et les femmes !
Ici, de retour, c'est un mistral violent et une température très basse que j'ai retrouvés;
mais un soleil très fort;
je te souhaite une bonne journée,
grosses bises,
MF
Bonjour Joël,
Ce sonnet est une déclaration d'amour surprenante, une leçon de vie.
j'espère qur tu as passé un bon weekend.
Excellente journée
Amitiés
Bonjour Joël
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*-Le sourire c'est un rayon de soleil
*-Comme un brin de lumière
*-Qui descend sur ton blog
*-Il apporte dans le cœur
*-Un instant de bonheur
*-passe une bonne journée
*- Bisous pour une belle semaine
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bonsoir
bonne soirée a toi
porte toi bien
bisou ....