• POÈME D’hier







    Charles









    BAUDELAIRE









    1821 - 1867



    LE LETHE















    Viens sur mon cœur, âme cruelle et sourde,

    Tigre adoré, monstre aux airs indolents;

    Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants

    Dans l'épaisseur de ta crinière lourde;





    Dans tes jupons remplis de ton parfum

    Ensevelir ma tête endolorie,

    Et respirer comme une fleur flétrie,

    Le doux relent de mon amour défunt.



    Je veux dormir ! Dormir plutôt que vivre !

    Dans un sommeil aussi doux que la mort,

    J'étalerai mes baisers sans remords

    Sur ton bon corps poli comme le cuivre.



    Pour engloutir mes sanglots apaisés

    Rien ne vaut l’abîme de ta couche ;

    L'oubli puissant habite sur ta bouche,

    Et le Léthé coule dans tes baisers.



    A mon destin, désormais mon délice,

    J'obéirai comme un prédestiné;

    Martyr docile, innocent condamné,

    Dont la ferveur attise le supplice,



    Je sucerai pour noyer ma rancœur,

    Le népenthès et la bonne ciguë

    Aux bouts charmants de cette gorge aiguë,

    Qui n'a jamais emprisonné de cœur.







    Diffusion François BEAUVAL



    1ér trimestre 1975









    J-G-R-C-













     

     

     

    NOS AMIS LES BÊTES:    SPACE  D  11/11/2019

     

     

     




    9 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SOUPE DE POTIRON

     

     

     

    AUX MOULES

     

     

     

     

     

    .préparation: 15 minutes.

     

    .cuisson: 30 minutes.

     

     

    -pour 4 personnes-

     

     

     

     

     

    .500 g de pulpe de potiron.

     

    .2 kg de moules de Bouchot.

     

    .25 cl de bouillon de volaille en tablette.

     

    .½ citron.

     

    .Quelques brins de ciboulette.

     

    .sel & poivre du moulin.

     

     

     

     

    1) Épluchez le potiron

     

    et détaillez la chair en cubes.

     

     

     

    Mettez la dans une cocotte

     

    avec le bouillon.

     

     

     

    Portez à ébullition,

     

    réduisez le feu

     

    et laissez cuire environ 25 minutes,

     

    jusqu'à ce qu'il soit

     

    très tendre et se défasse.

     

     

     

     

     

    2) Pendant ce temps,

     

    grattez les moules, ébarbez les,

     

    lavez les et mettez les 

     

    dans une marmite. 

     

    Faites chauffez sur feu doux,

     

    pendant 10/15 minutes,

     

    jusqu'à ce qu'elles soient ouvertes.

     

     

     

    Retirez les de la marmite

     

    avec une écumoire,

     

    réservez en une partie

     

    pour la garniture

     

    et décoquillez le reste.

     

     

     

    Filtrez leur jus

     

    pour éliminez le fond sableux.

     

     

     

     

     

    3) Retirez

     

    le potiron de la cocotte,

     

    mettez le avec

     

    les moules décoquillées

     

    et deux cuillerées à soupe

     

    de jus de citron

     

    dans le bol d'un robot.

     

     

     

    Mixez longuement jusqu'à obtention

     

    d'une soupe liée.

     

     

     

     

     

    4) Faites réchauffez,

     

    la soupe quelques minutes

     

    à feu doux dans la cocotte,

     

    salez et répartissez la

     

    dans 4 assiettes chaudes. 

     

    Garnissez de ciboulette

     

    et des moules réservées

     

    et servez aussitôt.

     

    Poivrez

     

    au moment de déguster.

     

     

     

     

     

     

    «Vous pouvez

     

    réaliser de la même manière

     

     

    une soupe aux coques.»

     

     

     

     

     

    Bon appétit

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    15 commentaires






  • POÈME D’hier



     

     

     



    Pierre



    MOTIN







     



    Pierre  MOTIN           Épigrammes             D   05/11/20191615



     

     

     

    EPIGRAMMES















    Pourquoi me dites vous quand je suis sans humeur

    Que de perdre l'honneur la crainte vous transporte?

    Lorsque je boucheray le trou de votre honneur,

    Vous n'aurez plus subjet de craindre qu'il en sorte.





    Elle vous aime bien, mais quoy!

    De vous épousez elle n'ose,

    Car elle n'a que trop de quoy

    Et vous avez trop peu de chose.





    Un jeune amant plein d'amoureuse flame,

    Cherchant le bien du plaisir amoureux,

    Le doux milieu demandoit à sa dame

    Pour y trouver son repos bien heureux.

    Elle luy dit: Si estant deloyalle,

    De mon milieu j'estois si libéralle,

    A un Amy je le voudrois bailler,

    Non pour repos, mais pour y travailler.







    Diffusion François BEAUVAL



    1ér trimestre 1975









    J-G-R-C-














     




    13 commentaires