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POÈME D’hier
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ANONYME
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QUATRAIN
Composé en 1775
Ne cherchons point un vain détour
Pour excuser notre faiblesse :
Le premier soupir de l'amour
est le dernier de la sagesse,
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
AVEC LA PHOTO
NE FAIT PAS DE PAUSE
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ACCOMPAGNEMENT
POUR L’APÉRITIF
TARTELETTES
MOUSSE DE FOIE GRAS
AU COGNAC
- temps de préparation: 15 minutes.
- temps de repos: 01 heure.
- pour 16 personnes.
. 16 tartelettes précuites.
. 200 g de foie gras mi cuit.
. 120 g de beurre doux.
. 5 cl de crème liquide entière.
. 5 cl de cognac .
. 8 cuillères à café de
confit d'oignon rouge.
. fleur de sel & poivre.
.Préparez la mousse de foie gras:
-Retirez la fine couche
de graisse du foie gras
puis le découper
en petites portions.
-Les mettre dans
la cuve d'un mixeur.
Ajouter le beurre
et mixer le tout.
-Assaisonner avec le poivre
et la fleur de sel.
Incorporer le cognac
dans le mélange.
-Battre la crème liquide
en crème chantilly
et la verser dans la préparation
à base de foie gras.
Mélanger délicatement.
-Réserver au frais pendant
une heure minimum.
Montage:
. Remplir les tartelettes
avec la mousse de foie gras,
à l'aide d'une poche à douille.
-Déposer un peu de
de confit d'oignon
sur chaque amuse bouche
à la mousse de foie gras
au cognac.
Réserver au frais
jusqu'au service.
BON
APÉRITIF
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POÈME D’hier
Marceline
DESBORDES
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VALMORE
1786 – 1859
LA PROMENADE
D'AUTOMNE
Je voulais, mais en vain, par un effort suprême,
En me sauvant de toi me sauver moi même.
Mon œil, voilé de pleurs, à la terre attaché,
Par un charme invincible en fût comme arraché.
A travers les brouillards, une image légère
Fit palpiter mon sein de tendresse et d'effroi.
Le soleil reparaît, l’environne, l'éclaire,
Il entrouvre les cieux...Tu parus devant moi.
Je n'osais te parler; interdite, rêveuse,
Enchaînée et soumise à ce trouble enchanteur,
Je n'osais te parler; pourtant j'étais heureuse;
Je devinais l'amour, et j'entendis mon cœur.
Mais quand ta main pressa ma main tremblante,
Quand un frisson léger fit tressaillir mon corps,
Quand mon front se couvrit d'une rougeur brûlante,
Dieu! Qu'est ce donc que je sentis alors?
J'oubliais de te fuir, j'oubliai de te craindre,
Pour la première fois ta bouche osa se plaindre,
Ma douleur, à la tienne osa se révéler,
Et mon ame vers toi fut prête à s'exhaler.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
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