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PUNCH PARFUMDes iles
ANTILLES
Temps de préparation: 10 mn
pour 08 personnes4 verres à punch de rhum blanc.
3 verres à punch de jus d’orange.
3 verres à punch de jus d’ananas.
3 verres à punch de jus
de fruits de la passion.
1/4 de litre de sirop de sucre de canne.
2 oranges coupées en rondelles fines.
1) mélangez le tout dans le bol à punch
et ajoutez des glaçons.
2) servez dans des verres givrés
décorés d’une rondelle d’orange.
A CONSOMMER
AVEC MODERATION
D 21-04-2016
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CARI DE POULET
REUNION
Temps de préparation:15 mn
Cuisson : 30 mn
pour 06 personnes
- 1 poulet fermier.
- 6 à 8 tomates moyennes.
- 2 petits piments verts.
- 2 oignons.
- 6 gousses d’ail.
- 1 branche de thym frais.
- 1 cuillère à soupe de curcuma.
- 3 clous de girofle
- 1 pincée de sel.
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive.
1) Découpez le poulet en 12 morceaux.
Faites dorer ceux-ci
a l’huile d’olive dans une cocotte.
2) Ecrasez l’ail, hachez les oignons.
Ajoutez dans la cocotte les oignons hachés,
L’ail et le thym effeuillé, le curcuma.
Salez.
Mélangez bien le tout,
pour que la viande s’imprègne d’arome.
Ajoutez alors les tomates coupées en dés,
Les piments écrasés et les clous de girofle.
Laissez mijoter 7 minutes.
Mouillez avec un petit verre d’eau,
Couvrez et laissez réduire
une douzaine de minutes.
3) Servez bien chaud,
avec du riz et des haricots rouges.
Bon Appétit
BONNE DEGUSTATION
D 22-03-2016 R D 28-10-2022
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POEME D’hier
Henri de REGNIER
1864 – 1936
ELVIRE AUX
YEUX BAISSES
Quand le désir d’amour écarte ses genoux
Et que son bras plié jusqu’à sa bouche attire,
Tout à l’heure si clairs, si baissés et si doux,
On ne reconnaît plus les chastes yeux d’Elvire.
Eux qui s’attendrissaient aux roses du jardin
Et cherchaient une étoile à travers le feuillage,
Leur étrange regard est devenu soudain
Plus sombre que la nuit et plus noir que l’orage.
Toute Elvire à l’amour prend une autre beauté,
D’un souffle plus ardent s’enfle sa gorge dure,
Et son visage implore avec félicité
La caresse trop longue et le plaisir qui dure…
C’est en vain qu’à sa jambe elle a fait, sur sa peau,
Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste,
Et qu’elle a, ce matin avec un soin nouveau,
Paré son jeune corps délicat et robuste.
La robe, le jupon, le linge, le lacet,
Ni la boucle ne l’ont cependant garantie
Contre ce feu subtil, langoureux et secret
Qui la dresse lascive et l’étend alanguie.
Elvire ! Il a fallu, pleine de déraison,
Qu’au grand jour, a travers la ville qui vous guette,
Peureuse, vous vinssiez obéir aux frissons
Qui brûlait sourdement votre chair inquiète ;
Il a fallu laisser tomber de votre corps
Le corset au long busc et la souple chemise
Et montrer à des yeux, impurs en leurs transports,
Vos yeux d’esclave heureuse, accablée et soumise.
Car, sous le rude joug de l’amour souverain,
Vous n’êtes plus l’Elvire enfantine et pudique
Qui souriait naïve aux roses du jardin
Et qui cherchait l’étoile au ciel mélancolique.
Maintenant le désir écarte vos genoux,
Mais quand, grave, contente, apaisée et vêtue,
Vous ne serez plus la, vous rappellerez vous
Mystérieusement l’heure ou vous étiez nue ?
Non ! Dans votre jardin, doux a vos pas lassés,
Ou, parmi le feuillage, une étoile palpite,
De nouveau, vous serez Elvire aux yeux baissés
Que dispense l’oubli du soin d’être hypocrite.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J G R C
18-02-2012
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