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POÈME D’hier
CHAULIEU
1639 - 1720
APOLOGIE
DE
L’INCONSTANCE
Loin de la route ordinaire,
Et du pays des Romans,
Je chante, aux bords de Cythère,
Les seuls volages amants ;
Et viens, plein de confiance,
Annoncer la vérité
Des charmes de l’inconstance,
Et de l’infidélité.
Que servirait l’art de plaire,
Sans le plaisir d’en changer ?
Et que peut on dire et faire
Toujours au même berger ?
Pour les beautés infidelles
Est fait le don de charmer ;
Et ce ne fut que pour elles
Qu’Ovide fit « l’art d’aimer ».
La beauté qui vous fait naître,
Amour, passe en un moment ;
Pourquoi voudriez vous être
Moins sujet au changement ?
C’est à l’éclat de la rose
Vouloir la solidité,
Et toujours même beauté
Qu’au moment qu’elle est éclose.
Aimons donc, changeons sans cesse ;
Chaque jour nouveaux désirs :
C’est assez que la tendresse
Dure autant que les plaisirs.
Dieux ! Ce soir qu’Iris est belle !
Son cœur, dit elle est à moi ;
Passons la nuit avec elle,
Mais comptons peu sur sa foi.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J G R C
D 17-01-2017 - DR 25-09-2017 DR 11-01-2021
13 commentaires -
ŒUFS FRITS
A LA
MEDITERRANEENNE
Temps de préparation: 15 mn
Cuisson: 15 mn
pour 4 personnes
- 8 belles tomates.- 20 cl d’huile.
- + 3 cuillères à soupe d’huile.
- 1 gousse d’ail.
- 2 poivrons.
- 100 g de champignons.
- 200 g de parmesan.
- 4 tranches de jambon.
- 4 œufs.
- cerfeuil, sariette.
- sel & poivre.
1) pelez et épépinez les tomates,
Faites les réduire avec
Trois cuillerées d’huile,
L’ail, les poivrons émincés
Et les champignons en lamelles,
Salez & poivrez.
2) Quand le tout est bien épais,
Divisez le coulis
En quatre portion
Que vous répartirez sur
Quatre Tranches de jambon.
3) Roulez celle-ci
Comme des crêpes
Et parsemez généreusement
De parmesan.
Faites gratiner au four.
Pendant ce temps,
Faites frire dans
20 cl d’huile les œufs.
4) Une fois frits,
Disposez ces œufs miroir
Sur chaque tranche de jambon.
Parsemez le tout de cerfeuil
Et de sariette fraîche émincés.
Salez & poivrez.
Bon Appétit
Et
Bonne dégustation
00h00
D 01-09-2017 R 07-01-2021
PLUVIOMETRE RELEVE 24 HEURES DE PLUIE 2020 mm 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 X X X 0 0 0 0 0 0 20 10 2 1 & 2-10 2 X X X 0 3 0 0 0 0 13 10 0 tempete MARQUAGE 3 X X X 0 0 3 0 0 0 6 4 2 ALEX DE LA VEILLE 4 X X X 0 14 0 0 0 0 31 0 8 A 8 HEURES 5 X X X 0 0 1 0 0 0 2 0 0 A 8 HEURES 6 X X X 0 0 0 0 0 0 2 0 5 LE LENDEMAIN 7 X X X 1 0 0 0 0 0 0 0 0 8 X X X 0 0 0 0 3 0 2 1 4 9 X X 4 0 0 0 0 0 0 2 0 0 10 X X 0 0 8 0 0 0 0 0 3 12 11 X X 0 0 0 10 0 0 0 0 0 14 12 X X 0 0 0 21 0 0 0 3 4 2 13 X X 0 0 0 35 0 6 0 4 4 4 14 X X 0 0 0 10 0 0 0 4 3 12 15 X X 0 0 0 5 0 0 0 0 14 3 16 X X 0 17 0 11 0 6 1 0 5 0 17 X X 0 0 0 4 0 3 0 0 0 5 18 X X 0 2 0 4 0 0 0 0 0 0 19 X X 0 0 0 20 0 5 4 0 2 7 20 X X 0 21 0 0 0 11 15 0 0 2 21 X X 0 0 0 3 0 0 0 17 0 10 22 X X 0 0 0 0 0 3 0 9 0 5 23 X X 0 0 0 0 0 2 3 0 0 40 24 X X 0 0 0 0 0 0 4 6 0 4 25 X X 0 0 0 0 0 0 7 38 0 0 26 X X 0 0 0 0 4 2 0 4 0 0 27 & 28-12 27 X X 0 4 0 3 0 0 0 6 0 8 tempete 28 X X 0 4 0 5 0 4 0 5 0 18 BELLA 29 X X 0 15 0 0 0 3 0 4 0 3 30 X X 0 8 0 0 0 0 3 0 0 2 31 X X 0 * 0 * 0 0 * 0 * 3 CUMUL MOIS 0 0 4 72 25 135 4 48 37 178 60 175 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
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POÈME D’hier
SAMAIN Albert
1749 - 1791
ÉLÉGIE
Quand la nuit verse sa tristesse au firmament
Et que, pale au balcon, de ton calme visage
Le signe essentiel hors du temps se dégage,
Ce qui t’adore en moi s’émeut profondément.
C’est l’heure de pensée où s’allument les lampes.
La ville ou peu à peu toute rumeur s’éteint,
Déserte, se recule en un vague lointain
Et prend cette douceur des anciennes estampes.
Graves, nous nous taisons. Un mot tombe parfois,
Fragile pont ou l’âme à l’âme communique.
Le ciel se décolore ; et c’est un charme unique
Cette fuite du temps, il semble, entre nos doigts.
Je resterai ainsi des heures, des années,
Sans épuiser jamais la douceur de te sentir
Ta tête aux lourds cheveux sur moi s’appesantir,
Comme morte parmi les lumières fanées.
C’est le lac endormi de l’heure à l’unisson ;
La halte au bord du puits le repos dans les roses ;
Et par de longs fils d’or nos cœurs liés aux choses
Sous l’invisible archet vibrent d’un long frisson.
Oh ! Garder à jamais l’heure élue entre toutes,
Pour que son souvenir, comme un parfum séché,
Quand nous serons plus tard las d’avoir trop marché,
Console notre cœur, seul, le soir, sur les routes.
Voici que les jardins de la nuit vont fleurir.
Les lignes, les couleurs, les sons deviennent vagues.
Vois, le dernier rayon agonise à tes bagues.
Ma sœur, entends tu pas quelque chose mourir !…
Mets sur mon front tes mains fraîches comme une eau pure,
Mets sur mes yeux tes mains douces comme des fleurs ;
Et que mon âme, où vit le goût secret des pleurs,
Soit comme un lis fidèle et pale à ta ceinture.
C’est la pitié qui pose ainsi son doigt sur nous ;
Et tout ce que la terre a de soupirs qui montent,
Il semble qu’à mon cœur enivré le racontent
Tes yeux levés au ciel si tristes et si doux.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
A compter du 4 janvier 2021
mon blog n° 3 «56MELDIX77'
http://56meldix77.eklablog.fr/
POÈMES - RECETTES
ne sera pas poursuivi
des articles y seront
ENCORE pendant une période
en doublure avec mon blog N° 1
«56MEDIX77 BRETON BRIARD»
http://56meldix77.eklablog.com/
CITATIONS – HISTOIRES – PROVERBES – ECT,,,
merci de votre compréhension
je ne pouvais plus suivre.
LES DEUX AUTRES BLOGS
POURSUIVENT LEURS CHEMINS...
http://aveclaphoto.eklablog.com/
PHOTOS DIVERS
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