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MEDITATION
Encore une semaine de passée,
Cela ne m’empêche pas de penser.
Tout aux longs de ses derniers jours,
A la croyance d’un futur amour.
Je ne peux trouver le sommeil,
Plus besoin de l’aide d’un réveil.
Pourquoi ? Vivre en cachette,
Allons, découvre ta planète.
Descends de ton ciel de nuages,
Voit la réalité, pas les mirages.
Faut il te mettre aux fers,
Afin d’être bien moins fière.
Ne pas dépasser la dose prescrite,
Comprendre, n’est pas mon audite.
Je t’aime c’est ma seule raison,
Pas la peine d’en faire une oraison.
Les pensées d’un rêveur
N°090 écrit le 09-10-1966 par JGRC
Sous le pseudonyme de Christian Gilles
A Saint Jean les deux jumeaux 77660
D 04/02/2018
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POEME D’hier
FRANCOIS VILLON
1431 - vers – 1480
Chanson anonyme en faveur
A la fin du xv ème siècle
L’AMOUR DE MOI
SI EST ENCLOSE
L’amour de moi si est enclose
Dedans un joli jardinet
Où croit la rose et le muguet
Et aussi fait la passerose.
Ce jardin est bel et plaisant :
Il est garni de toutes fleurs :
On y prend son ébattement
Autant la nuit comme le jour.
Hélas ! il n’est si douce chose
Que ce doux rossignolet
Qui chante au soir, au matinet :
Quand il est las, il se repose
Je la vis l’autre jour cueillir
La violette en un vert pré :
La plus belle qu’oncques ne vis,
Et la plus plaisante a mon gré.
Je la regardais une pose :
Elle était blanche comme lait,
Et douce comme un agnelet,
Vermeillette comme une rose.
Diffusion François Beauval
1ér trimestre 1975
J G R C
22-01-2012
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POÈME D’hier
Victor
HUGO
1802 - 1885
CHLOE NUE...
Chloé nue, éblouit la foret doucement;
Elle rit, l'innocence étant un vêtement;
Elle est nue, et s'y plaît: elle est belle et l’ignore.
Elle ressemble à tous les songes qu'on adore:
Le lys la regarde et n'a point l'air fâché:
La nuit croit voir Vénus, l'aube croit voir Psyché.
Le printemps est un tendre et farouche mystère;
On sent flatter dans l'air la faute involontaire
Qui se pose, aux doux bruit du vent et du ruisseau,
Dans les âmes ainsi que dans les bois l'oiseau.
Sève! Hymen! Le printemps vient, et prend la nature
Par surprise, et, divin, apporte l'aventure
De l'amour aux forets, aux fleurs, aux cœurs,
Aimez.
Dans la source apparaît la nymphe aux doigts palmés,
Dans l'arbre la dryade et dans l'homme la faune;
Le baiser envolé fait aux bouches l’aumône.
Diffusion François BEAUVAL
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
D 15-11-2018
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