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POÈME D’hier
François de
MALHERBE
1555 - 1628
Dessein
de quitter
une dame
Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine
A, comme l'océan , son flux et son reflux,
Pensez de vous résoudre à soulager ma peine,
Ou je vais résoudre à ne la souffrir plus,
Vos yeux ont des appas que j'aime et que je prise,
Et qui peuvent beaucoup dessus ma liberté:
Mais, pour me retenir, s'il font cas de ma prise,
Il leur faut de l'amour autant que de beauté.
Quand je pense être au point que cela s'accomplisse,
Quelque excuse toujours en empêche l'effet;
C'est la toile sans fin de la femme d'Ulysse,
Dont l'ouvrage du soir au matin se défait.
Madame, avisez y, vous perdez votre gloire
De me l'avoir promis et vous rire de moi;
S'il ne vous en souvient, vous manquez de mémoire,
Et s'il vous en souvient, vous n'avez point de foi.
J'avais toujours fait compte, aimant chose si haute,
De ne m'en séparer qu'avecque le trépas ;
S'il arrive autrement,ce sera votre faute,
De faire des serments et ne les tenir pas.
Diffusion François BEAUVAL
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
9 commentaires -
OEUFS MIMOSAS
A LA BETTERAVE
préparation : 35 minutes
pour 4 personnes
6 œufs
80 g de betterave cuite
80 g de fromage frais allégé
2 cuillères à soupe de graines germées
sel & poivre
- Faites cuire les œufs durs.
- Rafraîchissez sous l'eau froide
et écalez les.
- Laissez les refroidir
quelques instants.
- Coupez les en deux,
récupérez les jaunes.
- Dans un petit blender,
mixez ensemble
les jaunes d’œufs,
la betterave et le fromage frais.
- Salez et poivrez.
- A l'aide d'une poche munie
d'une douille cannelée,
remplissez joliment
les blancs d’œufs.
- Décorez avec quelques pousses
de graines germées.
- Réservez au frais
jusqu'au service.
BON APPETIT
11 commentaires -
POÈME D’hier
Émile
VERHAEREN
1855 - 1916
ARDEUR DES SENS
ARDEUR DES COEURS
Ardeur des sens, ardeur des cœurs, ardeur des âmes,
Vains mots créés par ceux qui diminuent l'amour;
Soleil, tu ne distingues pas d'entre tes flammes
Celles du soir, de l'aube ou du midi des jours.
Tu marches aveuglé par ta propre lumière,
Dans le torride azur, sous les grands cieux cintrés,
Ne sachant rien, sinon que ta force est plénière
Et que ton feu travaille aux mystères sacrés.
Car aimer, c'est agir et s'exalter sans trêve;
O toi, dont la douceur baigne mon cœur altier,
A quoi bon soupeser l'or pur de notre rêve?
Je t'aime tout entière, avec mon être entier.
Diffusion François BEAUVAL
1ér trimestre 1975
J-G-R-C-
10 commentaires
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